Tourné en quelques semaines avec ses fidèles compagnons l'été dernier dans les forêts wallones, Eldorado, le second long métrage de Bouli Lanners, était à la Quinzaine des Réalisateurs il y a quelques semaines. Salué chaleureusement sur la Croisette, il sort en ce début de mois de juin sur les écrans de Bruxelles et de Wallonnie. Un beau bouche à oreille qui lui aura servi puisque le film sera finalement visible dans 9 cinémas plutôt que 5. Alors qu'il s'apprêtait à descendre sur la Croisette - et nous le taisait, le cachottier! - , Bouli Lanners s'est prêté à l'entretien filmé, fidèle à lui-même, avec beaucoup d'honnêteté et d'humilité, nous confier ses craintes, ses désirs et ses appréhensions sur ce second long métrage, et particulièrement la difficulté d'être pour la première fois, devant et derrière la caméra.

Synopsis

Yvan, dealer de voitures vintage, la quarantaine colérique, surprend le jeune Elie en train de le cambrioler.
Pourtant il ne lui casse pas la gueule.
Au contraire, il se prend d'une étrange affection pour lui et accepte de le ramener chez ses parents au volant de sa vieille Chevrolet.
Commence alors le curieux voyage de deux bras cassés à travers un pays magnifique, mais tout aussi déjanté.




Bande Annonce Eldorado





ITW Bouli lanners


Bouli Lanners : C’est un vrai road movie, un voyage en voiture, d’un point jusqu’à un autre. C’est même un buddy movie puisque c’est le trajet de deux personnages très différents. Le film raconte leur relation, sans que des éléments extérieurs ne viennent les expliquer, nous partageons cette chronologie. Il va leur arriver des choses qui vont déclencher en eux des changements. L’histoire est très ténue, c’est une espèce d’épure. On a enlevé tout le gras pour ne garder que le minimum, juste des sentiments, beaucoup de non-dits et peu de dialogues. Et de nombreuses scènes drôles… j’espère (rires) !